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  • Bernard Meier

email = boulot ?

Vous recevez une soixantaine (au minimum) d'emails par jour… mais un de plus, c'est trop !


Pourquoi le courriel n'est-il perçu que sous un angle professionnel, alors qu'il peut être un vecteur de messages personnalisés, poétiques, amicaux, sensibles, justement déconnectés de la sphère "boulot".


Depuis le début de l'année, fort de cette conviction que l'email n'est pas uniquement un outil professionnel, j'envoie quotidiennement une (ou plusieurs) de mes photos à un groupe fermé de destinataires. Ces envois génèrent des retours, des appréciations, des signes que ne permet pas la diffusion via les réseaux sociaux, impersonnels et indiscrets.


Désireux d'élargir le cercle des destinataires de mes "photo(s) du jour", j'ai récemment adressé un message à une grande partie de mon carnet d'adresses, proposant l'envoi quotidien de mes images.


Les réactions sont de trois ordres: celles et ceux qui apprécient la proposition, celles et ceux qui ne réagissent pas et - c'est là qu'on en revient à mon sujet - celles et ceux qui ne souhaitent pas recevoir "de messages supplémentaires". Supplémentaires ? Différents.


La question n'est pas, pour moi, que ma proposition ne soit pas retenue, ni qu'on n'apprécie pas mes photos ou qu'on n'ait pas le courage de me le dire, mais bien celle du constat de la catégorisation de l'email comme n'appartenant qu'au monde professionnel, sans dérogation possible.


"J'aime beaucoup vos photos, mais ne souhaite pas recevoir de mails quotidiens…".


Moi, j'aime l'idée de surprendre, distraire, questionner avec une photo quotidienne et sortir un instant, justement, du cadre professionnel. Le courriel est un moyen de tenter simplement cela.


Il n'y a rien à lire, rien à devoir comprendre, pas d'obligation de réagir. Ça dure 2 secondes… ou peut-être un peu plus. Juste le temps d'ouvrir un email… parmi la soixantaine du jour. Un email n'ayant rien à voir avec les 60 autres.


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